mercredi 22 janvier 2014

2014: une année de rencontres et d'échanges

Oui, c'est vrai! Nous vous avions promis de vous écrire régulièrement et voilà déjà plus d'un mois, chers lectrices et lecteurs, que nous avons publié notre dernier billet. Mea culpa! En guise d'excuses, on pourrait prétexter la chaleur paralysante qui favorise la paresse ou, plus sincèrement, la forte activité qui nous a mobilisé en cette fin d'année. Cela nous rappelle que nous sommes encore dans les clous pour vous adresser nos meilleurs vœux. Pour 2014, nous vous souhaitons surtout une bonne santé: c'est le plus important! Et puis plein de petits bonheurs simples, de fous rires, des rêves et un peu d'espoir (notre époque en manque drôlement!), de la réussite dans le respect de chacun. Nous espérons que cette nouvelle année vous offrira aussi l'opportunité de voyager car la découverte de nouvelles contrées, de populations différentes, entraîne forcément une ouverture de l'esprit. Et, de ça aussi, notre époque a besoin...

Depuis notre arrivée à Paracuru, il y a deux mois, nous avons multiplié les rencontres, pour la plupart enrichissantes. Nous avons accueilli une quarantaine d'hôtes depuis le 25 décembre, date d'ouverture de notre auberge. Avec eux, nous avons parlé de surf, de destinations de voyage, de spots inratables, de la France et de l'Europe inévitablement; nous avons partagé des expériences de voyage, témoigné, rêvé de la Terre de Feu en Patagonie ou de Fernando de Noronha, paradis à l'accès difficile... Notre visibilité augmente de jour en jour, notamment grâce aux réseaux sociaux et à nos partenaires en ligne. Nous avons recueilli des commentaires plus qu'encourageants tant sur notre accueil que sur la qualité de nos prestations (chambres, petits déjeuners et repas). Nous remercions encore mille fois leurs auteurs. Voici, en images, quelques souvenirs inoubliables de ces moments de partage:





Paulo et sa famille sont venus de Fortaleza passer le Jour de l'An, désireux de rencontrer dans notre auberge des touristes de tout horizon
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Davide et Paolo, acolytes italiens, terminant leur tour du Brésil avant de s'engager dans une ONG pour le développement durable. 













Quand des globe-trotters brésiliens rencontrent des backpackers suisses: ça refait le monde, ça se donne des conseils de voyage et ça s'apprend même à faire du surf... Avec Leandro, Mayara, Jessica et Gian-Lucas.




Tout un chacun le sait, la meilleure publicité reste le bouche à oreille. Alors, n'hésitez pas: si, dans votre entourage, vous connaissez quelqu'un désireux de découvrir le nord-est brésilien, des merveilleuses plages de dunes aux déserts ponctués de lacs cristallins des Lençois Maranhenses, ou d'assister à quelques matches en direct du stade de Fortaleza lors du prochain Mondial de football, nous saurons les renseigner et les accompagner.

A ce sujet, quelques conseils que vous avez été nombreux à nous demander:
En ce qui concerne les vols, la compagnie TAP Portugal effectue des vols réguliers depuis la France jusqu'à Fortaleza, avec une seule escale à Lisbonne, à des prix avantageux. A noter que cette compagnie est la seule à permettre le transport de deux bagages en soute pour un poids total de 64 kilos. Pour rejoindre Paracuru depuis Fortaleza, prendre un bus depuis la gare routière (compter deux heures de voyage, environ 10 reais) ou un taxi depuis l'aéroport (150 reais, environ 50 €) que nous pouvons réserver pour vous sur simple demande. Il n'y a pas de formalités douanières particulières si vous voyagez en tant que touriste et si vous restez moins de 3 mois dans le pays. Pour tout autre conseil relatif à votre séjour, il suffit de nous envoyer un mail à l'adresse paracurudosanjos@gmail.com , nous serons ravis de vous aider à organiser votre voyage. Alors, comme on dit ici:

Até logo!! :)


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samedi 14 décembre 2013

Bem-vindo na Pousada dos Anjos!


Voilà: la Pousada dos Anjos est ouverte! Un mois après leur arrivée, Felipe et Gabriel vous accueillent les pieds (presque) dans l'eau, dans le sable (certainement) et dans un quartier agréable et tranquille de Paracuru (sûrement). Chambres et dortoirs rafraîchis, peintures neuves, voilages au vent et une multitude d'objets de décoration font de cette auberge (la seule de la ville!) un lieu unique pour passer des fins de semaine ou des vacances un peu plus longues. Sans compter les spécialités culinaires franco-brésiliennes, de l’inimitable feijouada de Felipe (le cassoulet brésilien) qui a déjà fait sa réputation dans la communauté française de Paracuru aux poissons grillés au citron vert accompagnés d'une caipirinha glacée maison.

Mais assez écrit, nous vous laissons découvrir par vous-même et, surtout, visiter notre site internet:

www.paracurudosanjos.com


  Une propriété sécurisée avec piscine et parking privé, un grand jardin pour la détente.





Des chambres doubles et triples confortables









Chaque chambre possède son balcon privatif avec hamac dans lequel faire de longues siestes.



Un dortoir de huit lits, idéal pour les petits budgets, qui fait de la Pousada dos Anjos l'unique auberge de jeunesse de Paracuru.






Alors vous venez quand sous le soleil de Paracuru??

dimanche 1 décembre 2013

Le grand ménage d'été


En se réveillant ce matin, nous avions du mal à nous dire que nous étions un 1er décembre. Avec 28° C à 7 heures, un ciel bleu rayonnant, une mer délicieusement cristalline et douce, l'entrée dans le dernier mois calendaire nous parut ahurissant. Sans sadisme, nous avons eu une pensée pour nos compatriotes congelés par l'hiver européen. Sans nostalgie non plus...

Ca y est! Nous voilà enfin installés à Paracuru. Après des heures de ménage (la conscience de l'hygiène n'est décidément pas universelle), des kilomètres à pied, d'interminables aller-retours administratifs, notre maison commence enfin à ressembler à une vraie pousada-auberge. Les murs ont pris d'agréables couleurs pastel et une subtile décoration alliant empreintes locales et "french touch" a vu le jour. D'ici quelques jours, notre dortoir pourra accueillir jusqu'à huit personnes; autant dans les chambres doubles. Notre cuisine s'organise pour offrir à nos hôtes les meilleures spécialités brésiliennes et quelques inévitables saveurs de l'Hexagone.


La saison estivale est déjà bien entamée. Les cheveux dans le continuel vent grâce auquel la chaleur est plus supportable, de nombreux touristes affluent sur Quebra Mar, la plage des surfeurs ou sur la place Matriz. La bière Skoll "geladinha" et la caipirinha coulent à flot dans les "lanchonetes" (snack-bars) du centre-ville. Dans ce décor inhabituel, Noël se prépare comme partout avec des sapins, des guirlandes aguichantes, des décorations ringardes. Les réservations sont déjà faites pour le jour de l'an et les Fortalezenses (habitants de Fortaleza) s'enquièrent des disponibilités pour le carnaval du mois de mars, très réputé. Mais ne vous inquiétez pas: il reste néanmoins encore de la place pour toutes celles et ceux, exaspérés par le froid hivernal ou simplement en manque de vacances, qui décideraient de prendre un vol de dernière minute pour le Brésil et de passer les fêtes de fin d'année sur la plage. Notre réception est ouverte, n'hésitez pas à faire tourner notre numéro de téléphone dans vos réseaux:

(0055) 85 3344 1526


* Nous mettrons très prochainement en ligne des photographies des chambres.

vendredi 8 novembre 2013

Au fil de la rivière Curu...

Vous êtes nombreux à vous demander quel est ce petit paradis perdu où nous avons décidé de poser nos balluchons et de raccrocher nos hamacs. Beaucoup d'entre vous n'arrivent décidément pas à prononcer sans accroc ce doux nom de PARACURU.
Un peu d’étymologie pour commencer: il existe deux définitions pour le toponyme de Paracuru. Une prenant son origine dans la langue Tupi (les Tupis étaient des Amérindiens autochtones de la côte brésilienne), selon laquelle Paracuru signifierait "lézard de mer". L'autre version serait: "para" (mer) + "curu" (gravier) "mer de graviers" ou encore "para" (rivière) + "curu" (gravier) "rivière de graviers".

Selon l'historien Rodolfo Spinola (Vicente Pinzon et la découverte du Brésil) et le journaliste Eduardo Bueno (Castaway, les trafiquants et les exilés), le navigateur espagnol Vicente Yañez Pinzon aurait mené le 29 janvier 1500 la première bataille sur les terres brésiliennes, entre Européens et indigènes Paracuruenses (tribu indigène des Tremembés), à l'embouchure de la rivière Curu. Vingt indigènes et Huit Espagnols moururent lors de ce combat.


Un vieux petit village en bord de mer, habité presque exclusivement par des pêcheurs qui, un jour, fut englouti par le sable des dunes de Paracuru, obligeant ses habitants à construire un nouveau village sur un terrain plus élevé et sécurisé. C'est ainsi que le Père John Francis Necupoceno da Rocha, né à Parazinho, a lancé la construction de l'église Matriz Nossa Senhora dos Remédios (le centre-ville encore aujourd'hui), édifiant autour d'elle les premières maisons. Il est donc considéré comme le fondateur de Paracuru.

Située à 90 km au nord-ouest de Fortaleza, capitale de l'Etat du Ceara, Paracuru compte aujourd'hui 32 000 habitants et possède un des meilleurs carnavals de la province. Avec ses 20 km de côtes plus belles les unes que les autres, le lieu est aussi connu pour ses championnats nationaux et internationaux de surf, kitesurf et windsurf. Entre palmiers, dunes, mangroves sauvages et lagunes, Paracuru détient un des écosystèmes les plus riches et variés de la région.



jeudi 17 octobre 2013

J-24... Le casse-tête des bagages

Qui n'a pas connu, à la veille d'un grand départ, la difficulté de boucler, que dis-je, d'entamer ses bagages?! D'abord le choix fatidique: sac à dos à la mode backpaker, indémodable valise Samsonite ou solide malle cantine? Personnellement, je suis plutôt tenté de débuter cet interminable voyage accompagné de mon fidèle et vieil ami qui a supporté tant de sueur, de soutes d'avions et de bus, qui me servit d'oreiller dans le froid glacial de Gaspésie (Québec) ou sur un quai incertain de la gare de Pattani (Thaïlande)... Mais l'expatriation comporte quelques contraintes pesantes: 64 kilos soit 2 bagages de 32 kilos chacun. Au-delà, c'est le coup de bambou tarifaire qui attend le kilogramme supplémentaire au comptoir d'enregistrement de l'aéroport! Donc on fait le tri, on brade, on vend ses meubles chéris parce que le compte en banque n'est pas assez lourd pour affréter un container sur un cargo. On se sépare d'objets fétiches, de souvenirs, une pointe de nostalgie dans le cœur.


Un peu de vitamine C dans les veines et beaucoup de patience, on s’attelle aux tracasseries administratives: banque, assurances, visa, opérateur téléphonique, résiliation de ci, résiliation de ça...  Par acquis de conscience ou par zèle hypocondriaque, on fait la tournée des médecins. A l'annonce d'un départ au Brésil, certains vous imaginent aisément vous réincarner en Robinson Crusoé ou en Rambo dans la jungle amazonienne en proie aux moustiques empoisonneurs. D'autres font comme si vous ne reviendrez jamais ou comme si l'institution médicale était totalement absente ou inefficiente dans la sixième puissance mondiale.

Et puis il y a les impondérables. La vieille voiture dont vous vouliez vous débarrasser tout en gagnant un peu d'argent de poche, qui trépasse au dernier moment. Un signe? Les retards de l'administration (ça c'était prévisible!) qui risquent de vous faire rater votre vol et vous font tourner les sangs. Tous ces charmants et parfois lointains amis qui s'inquiètent de votre absence, se rappellent à votre bon souvenir vous suppliant de leur rendre visite comme si le monde allait s'arrêter demain... Et vous entrez dans leur jeu, acceptez l'invasion émotionnelle que la distance exacerbe, vous vous transformez en guimauve, vous devenez avec tout le monde sucré, tellement sucré... Et c'est si bon! De prendre le temps, de partager, d'écouter, de rire, avec la sensibilité de l'être cher, de retrouver parce que le temps nous est illusoirement compté les vraies valeurs de l'amitié. Bref, tout ce que nous devrions faire au quotidien, pas seulement la veille du grand départ, et que nous ne faisons pas...

mardi 1 octobre 2013

Destination Brésil: Eldorado du coeur

Il y a des rêves qui rassemblent. Briser la monotonie, fuir le stress et la grisaille hivernale, s'exiler sous les tropiques pour créer sa petite entreprise en est un. Combien de Françaises ou de Français, d'Européens ou de frileux habitants de l'hémisphère nord n'ont-ils jamais secrètement rêvé de tenter leur chance au soleil, sur cette terre chaleureuse, festive et souriante du Brésil? Nous, on le fait et on souhaite partager cette aventure avec vous! Au fil des semaines, des mois, nous tenterons d'alimenter ce blog pour que nos fidèles lecteurs suivent nos aventures. Pour attiser votre curiosité, vous donner un peu envie aussi et vous inciter à nous rendre visite. 

D'abord, il y a l'idée, confuse, décousue. Un simple rêve de jeunes, une obsession de voyageurs émus devant la beauté de paysages lointains et avides d'échanges interculturels inexplorés. Il y a ce vague à l'âme de l'être insatisfait dont le propre sort est terne et ennuyeux. Ce choix de partir, de changer de vie, sans savoir quand, sans savoir comment, avec l'excitation et la peur de l'inconnu... Puis surgit l'opposition schizophrène du rationnel et de l'émotion, de l'objectif contre le subjectif. On dépasse nos craintes et on se lance enfin. Des mois et des mois de réflexion, de bouillonnement cérébral et enfin l'émergence d'un projet qui s'affine de prospection en prospection. De visite en visite. Alors, il faut programmer une date. Le grand saut, un autre cap, bref un nouveau départ...

D'un côté, Gabriel, 32 ans, ancien journaliste et voyageur amoureux des grands espaces. De l'autre, Felipe, jeune Brésilien polyglotte venu découvrir le sud de la France, étudiant en communication, marketing et tourisme, au caractère avenant et festif. Nos routes se sont croisées et vont désormais dans la même direction. Notre passion commune pour les rencontres a motivé le projet d'ouvrir une pousada. 



Pousada: au Portugal et au Brésil, hôtel établi dans un cadre naturel typique ou un bâtiment à caractère historique. Par extension, on qualifie de pousadas les maisons d'hôtes. Lors de nos visites dans le nordeste brésilien (2.000 km de côtes en une semaine et un littoral beau à couper le souffle!), nous sommes tombés sous le charme de Paracuru, (petite) ville de 32.000 habitants dans l'état du Ceara. Nous aurons l'occasion d'écrire de nombreux articles sur cette station balnéaire authentique et préservée, paradis des surfeurs du monde entier, située à 90 km au nord-ouest de Fortaleza. Entre palmiers, bateaux de pêche rustiques et dunes à perte de vue, nous avons logiquement choisi de poser nos sacs de backpakers et d'ouvrir les portes de la Pousada dos Anjos (littéralement pousada des anges)!

On espère vous y accueillir très prochainement dans un cadre douillet et convivial. Un nouveau défi, de nouvelles richesses nous attendent, en quelque sorte notre Eldorado du cœur...